Des sorties, selon votre goût, votre intérêt et votre localisation, ainsi se présente la nouvelle version de plateforme La Vitrine lors de la conférence de presse cette semaine à la SAT (Société des Arts Technologiques), en présence de sa directrice générale, Kathia St-Jean, de la présidente du conseil d’administration, Monique Simard, du ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, de la membre du comité exécutif de la Ville de Montréal et Responsable de la Culture, du Patrimoine et de la Gastronomie, Ericka Alkneus, des intervenants en visioconférence tels que directeur marketing à la Maison Théâtre, Pierre-François Mion, le directeur général de Animation Centre-Ville Sherbrooke, Rémi Verreault ou encore l’adjoint à la direction artistique et directeur des communications du Festival en chanson de Petite-Vallée en Gaspésie, Marc-Antoine Dufresne ; sans oublier les ambassadeurs de La Vitrine et acteurs Guylaine Tremblay et Mani Soleymanlou.
De «calendrier culturel montréalais» à «recommandations culturelles personnalisées québécoises», le portail a pris un tournant stratégique pour et lors de sa refonte et dont les réflexions, initiées par Animation Centre-Ville Sherbrooke ont été poursuivies et menées par la Communauté de Pratique en Promotion Numérique organisée par La Vitrine.
L’outil, né de la coopération de multiples acteurs (billetteries comprises), vient ainsi répondre aux besoins de centraliser la richesse de l’offre culturelle au Québec, d’informer les auditoires et de connecter les publics aux différentes propositions culturelles, qu’elles touchent le théâtre, la musique, la danse, les arts dramatiques, les arts visuels (actuels parents pauvre du la plateforme), etc... et permettant de créer, ou d’éveiller à nouveau, et ce, dans toutes les régions le désir -et l’usage- de "sortir de chez soi".
Un guichet unique qui fédère les productions, les lieux de diffusions et autres organismes culturels ainsi que les (profils des) consommateurs de culture à l’échelle du Québec.
Un service gratuit aux profits des tous les citoyen(ne)s sous forme de soutien à la culture (promotion des œuvres culturelles ainsi qu’un outil d’indices pour les entreprises et de récolte de données et mesures) financé par le gouvernement à hauteur de 6 millions de dollars pour sa création et de quatre autres pour la recherche et le développement de fonctionnalités complémentaires...
En reconnectant les publics aux usages des sorties culturelles l’outil vient aussi et ainsi s’adapter aux enjeux actuels que sont : le changement des réalités et des habitudes de consommation (tel les «achats de dernière minute», la diversité des canaux de communication, la réduction de la couverture médiatique relative à la culture, ce, en simplifiant par la même occasion l’expérience de l’utilisateur lui même enregistré sur la plateforme.
L’objectif étant d’exposer, au plus grand nombre, une sélection dans le large choix d’événements ; ce qui devrait aussi permettre de remplir les salles à nouveau.
A ce jour, plus de 11 000 activités culturelles et quelque 500 lieux sont enregistrés dans ce grand «répertoires» de suggestion personnalisées d’activités qu’il est possible de trier par critères tels que : préférences, zone géographique, date ou encore de choisir dans les recommandations faites par infolettres.
L’événement de lancement s’est clôturé sur le rappel par les ambassadeurs que le besoin et l’importance de vivre ensemble, en direct, connecté les uns aux autres, loin du téléphone n’avait pas d’équivalent. Soulevant de fait le paradoxe de l’exhortation à utiliser sans plus attendre ce nouvel outil technologique duquel nous sommes invités à nous tenir éloignés ; au moins le temps d’un événement...
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